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Ils sont fils, filles, neveux, petits-enfants d’agriculteurs. Les autres ne connaissaient rien du monde rural. Tous sont inscrits dans une filière de l’enseignement agricole. Ils sont en Bac pro ou en BTS. Ils ont tous en commun la même passion et ont décidé que l’agriculture serait leur métier, envers et contre tout.



A suivre

Avenir 
 

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Ils sont futurs agriculteurs et ils veulent y croire !



 

Kathleen se destine à  l’élevage équin, un choix qu’elle a fait alors qu’elle était toute petite. Elle sait que ce ne sera pas forcément facile : « C’est vrai qu’on se dit qu’on devra faire face à des difficultés financières, et on se pose la question de quoi faire à côté pour arriver à vivre convenablement. Mais ça ne me décourage pas ».


« Moi, je ne viens pas d’une famille dans l’agriculture, poursuit Etienne,  mais j’ai choisi cette voie car pour moi, c’est un super métier, c’est unique, c’est grâce à nous que les gens boivent du lait, mangent de la viande ! Même si c’est un peu dur, on le voit sur le terrain et dans les journaux… Il faudra faire avec la météo, les maladies, il faudra s’adapter aux difficultés auxquelles on sera forcément confrontés ». 


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Laura et Florian sont en première année de BTS « production animale » au lycée Bonnefont de Brioude.

Quentin lui connaît bien ce qui l’attend, ses oncles sont éleveurs de bovins, Charolais et Aubrac. Il est donc bien placé pour savoir que le contexte actuel est compliqué  « en ce moment on ne peut plus vendre les animaux, il va falloir acheter du fourrage. Tout ça qui s’ajoute à la baisse des cours de la viande ».  Sa famille a même tenté de le décourager mais Quentin veut y croire : « c’est un métier de passion, on peut arriver à une agriculture durable, sans crainte de l’évolution des cours ».

 

Laura et Florian sont eux aussi enfants d’agriculteurs. Pour la première suivre la voie de ses parents n’était pas forcément une évidence mais finalement elle a écouté ses envies et on amour pour les animaux. Mais elle reste pour l’heure prudente : « c’est plutôt vers une profession en rapport avec le monde agricole que je me dirige, mais pas pour m’installer, je me vois plutôt dans des organismes en lien avec l’élevage ».  Florian, lui est sûr de lui, il reprendra l’exploitation familiale, « un élevage de bovins allaitants en Salers », dit-il fièrement.  « Les crises et les difficultés ne me découragent pas, il faudra peut-être passer par de la diversification.  Il faut faire ce que l’on aime, et de toute façon, il n’y a pas d’avenir sans agriculteurs !! » Tous deux se rejoignent sur un souhait : « que le travail des agriculteurs soit mieux valorisé, que les consommateurs reconnaissent la qualité des produits de notre agriculture ».

 

Kathleen, Etienne et Quentin sont en première année de Bac Pro « Conduite et gestion d’une entreprise agricole » au lycée agricole Saint-Joseph au Breuil-sur-Couze.

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